23 septembre 2005

Ce matin à la fraîche, lecture de l’actualité du jour

"Il y a assez peu d'espoir pour un Premier ministre d'être un bon candidat à l'élection présidentielle", a déclaré vendredi le sénateur de la Sarthe François Fillon, estimant que la guerre entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy "a démarré trop fort, trop vite".

Je vous en supplie, construisez!" des logements sociaux, a demandé vendredi le ministre du Logement Jean-Louis Borloo aux maires de France au lendemain de la présentation à Nantes de son projet d'"engagement national pour le logement".

François Bayrou et les parlementaires UDF, réunis pendant deux jours à Taissy (Marne), ont réfléchi aux moyens de "reconstruire un pays au bord de la banqueroute", en dénonçant "la valse des promesses" du gouvernement.

Le PCF, réuni mercredi et jeudi en Conseil national, veut créer une dynamique de rassemblement de la gauche autour d'un projet alternatif de société, et n'entend pas encore se positionner pour la présidentielle de 2007.

Le Parlement européen va tenter de sortir la Constitution européenne du coma dans lequel elle est plongée depuis les "non" français et néerlandais en proposant une nouvelle Convention pour en modifier le texte.

Que voilà des déclarations importantes qui vont embellir la journée de

721 à 945 salariés de Neuf Télécom

1240 salariés de HP France

6000 salariés (combien en France) de SONY

Comment disait un précédent premier ministre ?

A oui, « La pente est raide …. »

21 septembre 2005

Mort d'une entreprise

PARIS (AFP) - Guillaume Sarkozy, candidat malheureux à la présidence du Medef, a déposé le bilan de son entreprise textile Tissage de Picardie, basée à Villers-Bretonneux (Somme)

M. Sarkozy, également président de l'Union des industries textiles, a déclaré mardi sa PME de 85 personnes en cessation de paiement auprès du tribunal de commerce d'Amiens, après l'échec d'un plan de sauvetage de dernière minute.

"La rapidité terrifiante avec laquelle notre chiffre d'affaires s'est dégradé (...) est sans doute une conséquence de la mondialisation", a encore dit le frère de Nicolas Sarkozy ...

Ce communiqué m'évoque la réflexion suivante:

Ce dépôt de bilan est dramatique à double titre :

Premièrement parce que 85 personnes de plus vont perdre leur emploi

Deuxièmement parce que si le président de l'Union des industries textiles n'a pu éviter le naufrage, qu'en sera-t-il des dernières entreprises de ce secteur à court et moyen terme ?

Guillaume Sarkozy dans son interview ajoute

qu'il "n'a pas pu faire mieux pour s'adapter" à une baisse drastique du carnet de commandes, passé de 10,5 millions d'euros en juin 2003 à un peu plus de 6 millions d'euros actuellement. La réduction d'un tiers des effectifs et une augmentation de capital de 300.000 euros l'an dernier n'avaient pas suffi à inverser la tendance.


La mondialisation tant chérie par les thuriféraires du libéralisme a encore frappé. Une entreprise de plus ou de moins, est ce que ça compte encore ?