25 janvier 2008

Noël en janvier

La commission chargée par Rachida Dati de réfléchir sur la dépénalisation du droit des affaires pourrait notamment proposer que le délai de prescription débute le jour où les faits ont été commis, et non au moment où la justice découvre les faits comme c'est le cas actuellement.


L'autre proposition majeure de la commission pourrait être la fin de la double peine pour les délits boursiers. Cela revient à dire que l'Autorité des marchés financiers se verrait en partie privée de son pouvoir de sanction administrative.

Source Nouvel Obs du 21 janvier 2008

Oseront ou pas ?

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BAUER

"Cours camarade, le vieux monde est derrière toi"

Mai 68 est un important mouvement étudiant et social français du printemps 1968. Ce mouvement fait partie d'un ensemble d'événements dans les milieux étudiants d'un grand nombre de pays de part et d’autre du Rideau de fer, notamment en Allemagne, aux États-Unis, en Tchécoslovaquie, au Japon, en Italie ou au Mexique.

Le début des mouvements en France commence non pas le 13 mai mais le 22 mars date qui marque le début des agitations dans les universités suite à un incident dans la faculté de Nanterre.

Le slogan indiqué dans le titre est l'un de ceux qui indiquent clairement l'envie de mettre à bas le conservatisme avéré du pouvoir Gaulliste.

Crédit et sources
Wikipedia

24 janvier 2008

Abracadabra européen

N'invitez plus de clowns aux fêtes d'enfants! Si l'on en croit une étude de l'université de Sheffield, en Angleterre, publiée dans la revue Nursing Standard, les enfants n’apprécient pas les clowns et en ont même peur.

Mais cela concerne t-il les magiciens et les grandes personnes ? En effet, le grand illusionniste Maître Saârko à défaut de faire disparaître la précarité, le chômage et nous sortir un pouvoir d'achat tout neuf de son chapeau s'apprête à faire disparaître le NON à la constitution de façon très remarquable !!!

Du côté socialiste : "Les parlementaires PS ont décidé de se rendre au Congrès du Parlement à Versailles, le 4 février, et s’abstiendront sur le projet de loi modifiant la Constitution, préalable à la ratification du traité. Ensuite, dans la seconde phase, conformément à la décision du bureau national du 6 novembre 2007, les socialistes voteront en faveur du traité simplifié européen"

Espérons que les spectateurs de ce tour de "passe passe" n'oublieront pas d'applaudir avec leurs bulletins de vote pour toutes les élections à venir.

Merci qui ?

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Le très grand FANCH

Un grand parti anticapitaliste : Pour quoi faire ?

C’est le grand projet de la LCR (qui devrait d’ailleurs abandonner son identité en se fondant dans le nouveau mouvement) que de regrouper les déçus du Parti Communiste et du Parti Socialiste. Il semblerait que le projet puisse commencer à prendre forme puisque selon un sondage effectué auprès des militants de le LCR, 83% de ceux-ci seraient favorables à celui-ci.

J’ai eu l’occasion d’échanger dans le cadre de l’émission "ça vous regarde" de LCP avec des responsables communistes et surtout Alain KRIVINE sur l’état de la gauche de la gauche. Après avoir fait remarquer aux invités du plateau que leur préoccupations et leurs combats étaient si proches que l’on s’étonnait qu’ils ne puissent faire cause commune, Alain KRIVINE utilisa la grosse ficelle héritée du début des années 70 par l’extrême gauche : « Nous ne pouvons trouver aucun accord avec les états majors communistes ou socialistes et nous en appelons directement à leurs militants »

Une habile façon de continuer l’intemporel combat entre TROTSKY et STALINE ?

Et si effectivement, la création de ce nouveau parti anticapitaliste était l’occasion d’enterrer définitivement les morts ? Je veux y croire mais me demande si l’objectif final n’est pas pour la LCR la « victoire » contre l’ennemi de toujours ?

Un grand parti anticapitaliste pour combattre qui ?

Là encore, il sera plus facile de tirer à vue sur les options socio démocrates qui, si elles ne tranchent pas assez sur libéralisme économique seraient une alternative au laisser-faire engagé par l’actuel gouvernement et sa majorité.

Il est vrai que dans ce domaine l’extrême gauche a toujours fait très fort. Il ne suffit pas de dénoncer la gauche parlementaire pour faire gagner son point de vue. Si rester dans l’opposition afin d’y « faire entendre la voix des travailleurs » est un beau slogan qui profite surtout à la droite !!!

Un grand parti anticapitaliste pour quel avenir ?

Le peu d’appétence de l’extrême gauche pour l’objet parlementaire : « On sait bien que vouloir changer les choses uniquement par la voie parlementaire est illusoire et que seul des mouvements sociaux peuvent y contribuer » - Alain KRIVINE sur LCP – est toutefois inquiétante et prouve que les idées ne peuvent être imposées que par la force. Cette « vue de l’esprit » n’est ni convenable, ni honnête.

Il ne suffit pas d’abandonner la « dictature du prolétariat » il faut aussi admettre que si ses idées ne sont pas majoritaires elles ne peuvent s’appliquer à tous. Car, 4 ,8% à une Présidentielle, c’est beaucoup mais pas suffisant.

Ce grand parti sera t-il présent à TOUTES les consultations électorales ou sera t-il uniquement «Guévariste, syndicaliste révolutionnaire, altermondialiste, féministe… » comme l’évoque Olivier BESANCENNOT dans Libération ?

Un grand parti anticapitaliste qui rassemble

Du moins à la gauche de la gauche. Ce qui n’est pas gagné lorsqu’on lit : « Lutte ouvrière et Alternative libertaire ont décliné notre invitation, alors avec qui allons-nous former ce nouveau parti ? Avec des groupuscules microscopiques ! C'est irresponsable. Si nous nous ouvrions plus franchement, quitte à discuter avec des courants d'autres formations politiques venus du PCF, des collectifs unitaires, des Verts ou même du PS, nous serions capables de proposer une réelle offre politique. Au lieu de quoi, on va laisser le jeu politique aux mains d'une droite néo-conservatrice et d'une gauche d'adaptation aux mesures libérales qui n'est même pas assez crédible pour l'emporter en cas d'alternance. » Déclare Christian PIQUET du courant minoritaire de la LCR à Marianne

Alors, allons nous voir ressurgir pour l’occasion les débats interminables entre les nombreux courants qui animent l’extrême gauche depuis si longtemps et qui l’empêche d’être représentative sur la scène politique.

Un grand parti anticapitaliste ne peut prétendre se substituer à toutes les parties prenantes de la société (associations, syndicats, ONG) de même, il est particulièrement malhonnête de faire croire qu’il sera possible de faire reculer le capitalisme lui même.

La dernière crise financière qui repose sur la capitalisation de la misère devrait être prétexte à tous ceux de gauche pour définir de nouveaux critères de fonctionnement de la planète finance. Mais surtout pas prétexte à vouloir montrer qui est plus à gauche que l’autre.

Barbara Ehreinreich (journaliste américaine sur AlterNet) dans un article repris par "Courrier International" écrit : Lorsque les salariés sont suffisamment pressurés, alors il est possible qu’une vraie récession s’installe … Le mantra de la croissance nous a abusé pendant longtemps. Ce qu’il signifie, c’est « Ne vous inquiétez pas de la taille relative de votre part du gâteau, appliquez vous simplement à le faire grossir » Maintenant alors que la récession risque de faire souffrir encore plus ceux qui luttent déjà pour s’en sortir, sans doute est-ce le moment idéal pour ressortir le couteau à gâteau … »

Un grand parti anticapitaliste serait-il le seul à pouvoir fournir la réponse ?

Sources, crédits et copyrights
Libération
Courrier International
Marianne
LCP/AN


Intervention de Laurent FABIUS à l'Assemblée Nationale

Au cours de la séance de questions au gouvernement, Laurent Fabius a formulé six propositions à prendre d’urgence pour faire face à la crise financière. En réponse, le gouvernement qui semble osciller entre fatalisme et dogmatisme, n’a pas juger utile de clarifier sa politique ou de s’engager sur des solutions précises.

Texte de l’intervention de Laurent Fabius :

Monsieur le Premier ministre,

Les événements financiers de ces derniers jours conduisent chacune et chacun d’entre nous à analyser cette situation et aussi à proposer. Il faut le faire sans catastrophisme mais en évitant aussi la méthode Coué et ne pas faire comme si ces événements ne concernaient pas la France.

Dans cet esprit, je vous voudrais formuler six propositions :

1. Au niveau français, nous demandons au gouvernement de nous présenter dans les meilleurs délais des hypothèses de croissance crédibles, qui soient en ligne avec la situation actuelle.

2. Dans ce cadre, nous souhaitons qu’une action particulière soit menée en direction des PME - qui vont souffrir de la contraction du crédit - et en direction des ménages - par le moyen de la Prime pour l’emploi que nous avons créée - et en direction des personnes âgées et des retraités qui ont besoin d’une revalorisation des pensions.

3. Au niveau européen, car tout est lié, nous souhaitons que l’Eurogroupe prennent très rapidement position en direction de la BCE pour que prenne fin l’attitude dogmatique, à cause de laquelle, si elle continue, la crise financière américaine deviendra une crise financière européenne. C’est la responsabilité de la Banque centrale européenne.

4. Nous souhaitons qu’une position européenne commune soit adoptée en direction des fonds souverains, qui sont en situation, dans ce contexte, de prendre le contrôle de grandes entreprises et de grandes banques.

5. Au plan international, nous demandons que plus de transparence soit apportée en ce qui concerne les règles financières, les règles bancaires et les agences de notation.

6. Nous demandons que le Fond Monétaire International se voit confié une mission d’alerte et de traitement sur ces sujets.

Toutes ces propositions exigent que l’on ait un regard critique sur l’hypercapitalisme financier dans lequel la finance finit par tuer l’économie, dans lequel on trouve un mélange très dommageable de cupidité, de laisser-faire et d’incompétence.

Voici nos propositions. Quelles sont les vôtres ?

Sources
Laurent Fabius.net

23 janvier 2008

Elections (piège) municipales

« Je n'ai pas à me mêler de la campagne municipale, à Pau ou ailleurs (...). Je ne veux pas me mêler du détail des municipales dans chacune des villes de France, ce n'est pas mon travail (...). Je ne vais pas m'engager sur chacun des combats municipaux » a déclaré notre Chef de l'Etat. Comme disait Edgard FAURE, "Ce n'est pas le vent qui tourne mais la girouette".

Ainsi, les slogans : "Tout est possible" et "travailler plus pour gagner plus" ne font apparemment plus recette puisqu'un certains nombre de maires UMP ont supplié que le Président ne vienne pas perturber leur réélection.

Un sondage (pour Libération ) du 13 janvier révèle que 79 % des Français voteront pour des enjeux locaux aux élections municipales de mars. Et que s'il s'agissait de sanctionner Nicolas Sarkozy, 37 % des Français seraient prêts à le faire, plutôt que le soutenir (33 %). De même sont-ils 72 % à estimer que le chef de l'État "ne devrait pas s'impliquer dans la campagne des élections municipales".

Et, lorsqu'on lit les déclarations de Laurent WAUQUIEZ : Le porte-parole du gouvernement, a assuré que Nicolas Sarkozy reste sur la "même ligne" dans sa stratégie pour la campagne des municipales et n'a pas vocation à aller faire des meetings. "Le président de la République n'est pas du tout revenu sur ce qu'il avait dit", a t-il déclaré" on se dit que prendre les français pour des "non-comprenants" est en train de passer de mode.

Ah! que c'est difficile d'avoir décrété vouloir être "le président du pouvoir d'achat" et de réclamer " le droit au bonheur ... pour tous"

Alors en route pour la première défaite ?

Crédit image
Le blog du CHI

"Je prends mes désirs pour la réalité car je crois en la réalité de mes désirs" Anonyme 1968

Nicolas SARKOZY déclarait le 4 mai 2007 : "il nous reste deux jours pour en finir avec l'héritage de mai 68 ! "

Réponse en image par le talentueux MAESTER


Merci qui ?

Crédit et copyright image
MAESTER

Mai 68 en ... BD

ça y est ou enfin presque puisque nous ne sommes pas encore le 13 mai.

Les évènements de Mai 68 sont dans leur quarantième année. Outre les grands media, on est à peu près certain du nombre d'ouvrages ou de témoignages sur cette période qui a changé le monde et qui contrairement à ce que prétend notre Président de la République n'était pas un mouvement franco français.

Jusqu'à la date du 13 mai Slovar vous proposera régulièrement des photos, images ou affiches de cette période.

Alexandre Franc et Arnaud Bureau sont apparemment les premiers à lancer ... un ouvrage à a paraître aux éditions Berg International et préfacé par... Daniel Cohn-Bendit. Les auteurs ont décidé de mettre en ligne quelques pages de la future BD.

La page d'accueil donne le ton : "1968 : la France est un pays en paix, prospère et stable. Stable ? Pas si sûr... A NANTERRE, un groupe d'étudiants "enragés" résiste au conformisme ambiant. Il va faire éclater l'une des plus importantes crises de l'histoire du pays..."

"Sous les pavés la plage ?"

Sources et copyright
Mai 68 la BD

22 janvier 2008

Toujours plus ?

"Le Premier ministre a demandé aux partenaires sociaux de négocier un nouvel assouplissement des 35 heures revenant sur la durée légale d'ici au 31 mars. Les syndicats n'ont aucune intention de le faire.

Pas question, pour les syndicats, d'adjoindre le temps de travail à la négociation qui s'ouvre jeudi sur la représentativité, comme le leur demandait le Premier ministre, dans un courrier de la fin 2007.

D'autant que François Fillon s'y interroge sur l'intérêt de limiter les règles de durée légale aux maxima européens. ... / ... "Source Les Echos

En ayant l'esprit mal tourné, ne dirait-on pas que la tentation est forte de destructurer un peu plus le code du travail ?

D'autant que, nous l'apprennent Les Echos, "... il s'agirait de permettre aux entreprises concluant un accord majoritaire de s'affranchir des accords de branche ... " et de prendre les salariés comme de nouvelles variables d'ajustement de la crise économique qui se profile ?

Et au fait, il en pense quoi le Premier Ministre des banques françaises englueées dans les subprimes ?

Intemporelle spéculation

Bien que Madame LAGARDE nous ait expliqué ce matin sur Europe1 que le choc boursier actuel n'est "qu'un réajustement" et que la France est à l'abri puisqu'elle a su mettre en place la défiscalisation des heures supplémentaires, on est pas vraiment rassurés.

On est même en droit de se demander si les pouvoirs publics ne vont pas encore couvrir (suivant le principe de la privatisation des bénéfices et de la mutualisation des pertes) une crise majeure basée sur la recherche de rendements à "deux chiffres"

Pour ceux qui souhaitent mieux connaître les chemins tortueux de la spéculation, Slovar leur conseille la lecture d'un formidable livre signé Georges CONCHON " Le sucre"

Résume :

L'inspecteur des impôts Adrien Courtois épouse sur le tard une pharmacienne, laquelle fait bientôt un assez coquet héritage. Pour gérer ce magot, Adrien n'hésite pas à prendre sa retraite. Avec son expérience, il doit y faire merveille. Vraiment the right man : placé pour.

Huit mois après, il se retrouve ruiné. Lavé. Essoré.

Par hasard, par rencontre, il avait mis le doigt (un tout petit vieux million) dans une chose très sérieuse, le Marché à terme des marchandises" Pignon sur rue. L'Etat derrière.
Le doigt dans le sucre, tout a suivi. Inexorablement. Tellement compétent, tellement méfiant de profession, le malheureux s'est fait piéger comme béjaune dans cette énorme "Affaire du sucre" (1974-1975) dont on se demande encore pourquoi la France a si peu entendu parler.

Le plus pharamineux des sacs d'embrouilles, le piège le plus aberrant que se soient jamais monté entre eux des financiers voraces jusqu'à l'imbécillité et quelques banques complices, ou idiotes. Un trou de 66 milliards que l'État - vous, moi ! - a réglés en grande part, afin que les plus gros spéculateurs ne perdent pas un centime et que trois banques n'aient pas à faire face à leurs engagements. II fallait bien : elles sautaient.

Corrosif. Désopilant. Des côtés Hellzapoppin, mais aussi la tendresse de Macadam Cow-boy sous la merveilleuse amitié d'Adrien et du jeune Raoul, époustouflant vicomte voyou qui s'est engagé à lui "récupérer ses billes" dans cette arnaque d'enfer.

Le Sucre c'est aussi un film avec Jean CARMET, Gérard DEPARDIEU, Michel PICCOLI (terrifiant prédateur sous le nom de Grézilo), Claude PIEPLU, Roger HANIN (Roger Karbaoui et sa mère Marthe Villalonga) et tant d'autres "seconds" rôles tous plus brillants les uns que les autres.

Un des dilaogues devrait pourtant vous rester pour longtemps en mémoire : Georges DESCRIERES recevant les financiers responsables de cette escroquerie et leur disant avec le plus grand détachement : "Bien, messieurs, puisque vous n'avez pas su faire payer les gros, maître Pergamon huissier de justice se chargera de faire payer les petits"

Si livre et film peuvent parfois paraître cyniques, ils le sont toutefois beaucoup moins que tous ceux qui ont voulu gagner "toujours un petit sou de plus" (comme le dit Grézilo) en prêtant à des populations de plus en plus modestes pour l'achat de leur habitat !!!


Intemporelle spéculation ....

Espérons qu'une des chaînes de télévision ait l'audace de le diffuser dans les prochains jours les aventures d'Adrien Courtois et de Raoul de la Vibraye. Chiche ?

Filmographie de Jacques ROUFFIO


21 janvier 2008

Bling-bling ? Non ! futile : Le Puchi-Puchi

Votre conjoint, vos enfants, votre chef, le Président de la République ou tout simplement la vie en général vous stressent !!!

Comment y échapper ?

Les Japonais toujours à la pointe de la technologie viennent d'inventer l'outil salutaire : "le Puchi-puchi"

Puchi-puchi, késako ?

Il a des allures de porte-clé et rendra fous de joie ceux qui adorent s'attaquer au papier à bulles, utilisé pour protéger le contenu d'un colis ou d'une enveloppe. Bandaï commercialisera à la fin mars en France son très branché et très futile Puchi-Puchi, un carré de papier à bulles électronique détressant. Celui-ci reproduit les sensations et les sons produits par le traditionnel papier à bulles lorsqu'on le froisse

Vous pouvez même voir une vidéo de présentation

Le Puchi-Puchi simule surtout la sensation, si addictive, du petit éclatement ! Et pour appuyer encore plus sur les boutons, l'appareil lance un bruit d'animal ou de rien du tout, au bout de la centième pression. 10 millions de ces boîtiers ont déjà été vendus en quelques mois.

Si vous détestiez les sonneries de portables, vous risquez bien de découvrir un bruit horripilant de plus !!!!


Sources et crédits
01.Net
Le blog gadget

DSK : "Un jour, je reviendrai en France" oui, mais pour quoi faire ?

Ainsi, Dominique Strauss-Kahn était présent au "forum de la rénovation" organisé par le PS dimanche 20 janvier 2008.

L'actuel directeur du FMI, a déclaré suivre de "très près ce qui passe". Il a notamment estimé que "le gouvernement a de bonnes raisons d'être sanctionné par les Français, je pense que les municipales le traduiront". Les Français "voteront pour les projets et les équipes les plus efficaces"

Ce qui tendrait à prouver que DSK reste socialiste et s'oppose par ses derniers propos à la politique du Président de la République et son gouvernement. Nommé fin septembre 2007 à la direction du FMI, on est en droit de se demander en ce cas, s'il a supervisé ou du moins lu un document en ligne sur le site Web de l'organisation daté du le 19 novembre 2007 et publié sous le titre France — Consultations de 2007 au titre de l'article IV Conclusions de la mission.

Extraits du document

1. La France est en mouvement. L'élection d'un nouveau président et la nomination d'un gouvernement ouvertement réformateur offrent à la France l'occasion historique de renouer avec une croissance soutenue où chacun verrait ses opportunités accrues. Une ferme volonté réformiste, en véritable rupture avec le passé, associée à un rééquilibrage budgétaire plus marqué qu'il n'est envisagé actuellement, créerait un cycle vertueux combinant hausse de la croissance, assainissement des finances publiques et diminution du chômage.

2. Les priorités et la méthode du gouvernement en matière de réformes sont appropriées. Concernant l'enchaînement optimal des réformes, nous considérons qu'il faut chercher à engager, de manière concomitante, une « masse critique » de réformes dans un grand nombre de domaines, de manière à tirer profit des synergies ainsi créées et, en s'attelant au problème des rentes de situation existant sur plusieurs marchés ... / ... « Tout réformer en même temps,» cependant, n'est pas un viatique pratique : dans la mesure où des choix doivent être faits, il s'agit, comme cela est d'ailleurs prévu, de faire porter les initiatives en priorité dans les domaines dans lesquels les distorsions de marché sont actuellement les plus importantes, à savoir sur les désincitations à l'emploi et à la mobilité sur le marché du travail et sur les nombreuses entraves à la concurrence sur les marchés des services ... / ...

3. La politique économique doit s'attaquer à la cause première du déficit de croissance dont souffre la France : la faiblesse du potentiel d'offre. Une majorité de Français estime que c'est la faiblesse du pouvoir d'achat qui freine la croissance. S'il existe effectivement des problèmes non négligeables de répartition des revenus, les causes profondes des difficultés que rencontre la France en matière de croissance ne proviennent pas d'une insuffisance de la demande en matière de consommation. En termes réels, le revenu disponible des ménages a en effet enregistré une progression substantiellement plus élevée en France que chez ses partenaires de la zone euro depuis 2000 ... / ... Gagner le point de croissance qui fait défaut à la France suppose de se concentrer sans équivoque sur les insuffisances du pays en matière d'offre. Ce choix servirait davantage les efforts de pédagogie économique par ailleurs engagés par les autorités en conférant une cohérence d'ensemble à sa stratégie économique.

Programme de réformes — Libérer le marché du travail de ses entraves

5. L'utilisation du facteur travail en France étant parmi les plus faibles des pays de l'OCDE, "gagner plus" suppose incontestablement de "travailler plus" ... / ...

6. L'amélioration du fonctionnement du marché du travail nécessite un changement radical de l'évolution du salaire minimum. La hausse tendancielle du SMIC, en renchérissant le coût du travail, a évincé les jeunes et les non-qualifiés du marché du travail. Elle a par ailleurs comprimé l'échelle des bas salaires et découragé le travail. Enfin, la politique des baisses de charges sociales, accordées pour tenter de compenser ces effets négatifs, a pesé lourdement sur les finances publiques. Par conséquent, nous saluons la décision de ne pas accorder de coup de pouce au SMIC en 2007 et suggérons qu'elle soit pérennisée ... / ...

7. Les négociations en cours sur la modernisation du marché du travail devraient également rechercher un accord sur la réforme du cadre juridique actuel, très contraignant ... / ... Le système judiciaire devrait moins intervenir dans les relations entre employeurs et salariés : l'issue des conflits en serait accélérée et moins aléatoire. Il serait par ailleurs important de dissocier cause de licenciement et versement d'indemnités de chômage.

8. L'existence de services de l'emploi efficaces est un facteur essentiel d'amélioration du fonctionnement du marché du travail et la fusion prévue entre l'ANPE et l'UNEDIC devra, pour réussir, être gérée avec soin ... / ... L'expérience, en France (avec le PARE) et dans d'autres pays, prouve cependant que ces stratégies ne réussissent que si elles combinent de réelles incitations financières à la recherche d'un emploi (dégressivité des indemnités de chômage, par exemple), à une application stricte du principe de conditionnalité des prestations, dans le cadre d'un système explicite de droits et d'obligations du demandeur d'emploi.

11. Des mesures visant à réformer certains marchés de services essentiels (notamment la distribution) pourraient anticiper et faciliter la mise en œuvre de la Directive Services de l'UE, qui offre une occasion de libéralisation à saisir pleinement. Nous nous félicitons des travaux préparatoires entrepris pour mettre en œuvre la Directive Services, examinant de manière approfondie toutes les réglementations. Lors de ce processus, il convient d'user avec la plus grande parcimonie des marges de manœuvre laissées par la directive et de supprimer totalement les barrières à l'entrée et les réglementations anticoncurrentielles dans l'ensemble des services ... / ...

6. Le budget 2008 inclut certes plusieurs initiatives louables, mais il implique également une pause inopportune dans l'effort d'assainissement des finances publiques, conséquence des dispositions de la loi TEPA. Le budget 2008 prévoit une réduction sans précédent des effectifs de la fonction publique, élargit le périmètre de la norme d'évolution des dépenses de l'Etat, accroît le montant de la réserve de précaution, limite la croissance des transferts de l'Etat vers les collectivités locales et contient d'autres mesures visant à responsabiliser davantage les assurés sociaux et à décourager les départs anticipés à la retraite. Toutes ces mesures sont positives, mais les restrictions de dépenses associées sont largement neutralisées par les dispositions de la loi TEPA. Nous apprécions à sa juste valeur le message que le paquet fiscal entend transmettre : valorisation du travail, amélioration de la confiance et respect des promesses électorales-ingrédient essentiel du succès du programme de réformes ... / ...

Je vous laisse découvrir ce petit bijoux économico social sur le site du FMI et attend comme beaucoup de français la réaction et les commentaires du toujours socialiste DSK. « Un jour je reviendrai en France » aurait-il déclaré lors du forum de la rénovation. Pour appliquer ce genre de politique ?

A vous lire DSK.