11 avril 2008

De mal polis à ... menteurs professionnels ?

Notre ami le grand TropicalBoy nous avait fait découvrir "l'Union des Mal Polis" conséquente à des "casse toi pauvre con", "tocard" et autres "salopes" dont les dirigeants de l'UMP semblent s'être fait une spécialité.

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TropicalBoy à la pointe de l'actualité politique française met à jour nos connaissances et nous présente la nouvelle affiche à venir

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Au fait, c'est bien ce gouvernement et cette majorité qui ont décidé de remettre à l'ordre du jour l'instruction civique et morale dans les écoles ?

Décidément, "Ensemble tout est possible" est un slogan qui a du plomb dans l'aile ...

Merci qui ?

Amicaux remerciements
TropicalBoy

Pétition citoyenne : Jouer avec nos vies, ça suffit ! Pas touche à nos retraites !

Pétition citoyenne pour réclamer une gestion scrupuleuse et conforme du Fonds de Réserve pour les Retraites

Le Canard Enchaîné du 9 avril 2008 a révélé en page 3 que le Fonds de Réserve des Retraites (FRR) créé en 1999 par le Gouvernement Jospin, et géré par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), venait de perdre 3.1 milliards d’euros suite à un placement boursier fort contestable et risqué.

Une note, dont un extrait est publié dans l’hebdomadaire, en date du 27 mars 2008, est pessimiste pour l’avenir et explique que "les risques portés par le FRR sont encore très concentrés sur les marchés actions, le rendant très vulnérable à un retournement" . En d’autres termes, les placements réalisés avec l’argent de ce Fonds ne sont pas sécurisés, et les pertes pourraient s’alourdir si la Bourse continuait à chuter et la crise à s’amplifier.

Contrairement à certaines interprétations journalistiques ou rumeurs,cette information n’a pas été réellement démentie par le FRR, qui s’est contenté de préciser que globalement, la performance annuelle du placement est bonne (6.3 % par an depuis 2003 selon le communiqué du FRR), et que le FRR n’a pas investi dans des "produits de titrisation" (c’est à dire, n’a pas investis sur des produits financiers directement liés aux subprimes).

Nous, salariés, chômeurs, retraités, nous rappelons au gestionnaire de ce fonds, ainsi qu’à l’Etat français que son devoir est avant tout d’assurer la pérennité et la viabilité de cette institution, de protéger ses contribuables, les salariés qui travaillent et cotisent en France, et non d’enrichir les banques ou les actionnaires privilégiés, ni les caïds des marchés boursiers.

Personne ne comprend que l’on puisse jouer ainsi avec les économies durement réalisées, dans un but de solidarité, sur des vies et des vies de travail, parfois pénibles et mal rémunérées, alors même que les salaires n’augmentent pas et que les régimes de retraites viennent d’être profondément modifiés, en défaveur des salariés !

Alors même que certains (200 personnes ? 500 personnes ? 1000 maximum ?) ont bénéficié récemment de 15 milliards de cadeaux fiscaux !

Pour celles et ceux d’entre nous qui sont syndiqués, nous exigeons également que les organisations syndicales de salariés représentées au FRR remplissent strictement leur mission de protection de nos intérêts, passés, présents et à venir, et ne s’improvisent pas "analystes financiers" ni "traders à la petite semaine".

Nous exigeons donc que la CDC et l’Etat trouvent immédiatement une solution à leurs frais (et pas à ceux du contribuable) pour dégager la somme actuellement présente au FRR et la placer dans des structures et des institutions sécurisées, sans penser à la rentabilité financière de cette somme d’argent, sans penser à l’utiliser comme une "simple ressource financière".

Nous exigeons aussi par la même occasion, que l’Etat tienne sa promesse d’abonder ce Fonds avec les recettes provenant des privatisations. Le Fonds devrait peser presque 300 milliards d’euros si le plan prévu avait été respecté annuellement depuis sa création, or, il ne comptabilise aujourd’hui que 30 milliards d’euros !

Enfin, nous interdisons formellement à l’Etat de toucher à ce Fonds de Réserve des Retraites avant 2020 et lui rappelons qu’il ne saurait servir à autre chose qu’à financer nos pensions.

Cet argent est NOTRE argent.

Nous l’avons cotisé, il a été prélevé sur notre travail et il doit servir à nos retraites !


ARRETEZ DE JOUER AVEC NOS VIES ! PAS TOUCHE A NOS RETRAITES !


SIGNER LA PÉTITION

10 avril 2008

Economie française : C'est moins pire que si c'était grave

Qu'est ce qu'on ne ferait pas pour trouver des petites économies dans cette période de rigueur, pardon de gestion sérieuse comme l'a dit Eric WOERTH notre ministre. Les réactions des associations de familles ont été immédiates et "musclées"

"Ce n'est pas à la SNCF de supporter les coûts en matière de politique familiale. C'est du ressort de la solidarité nationale", explique jeudi François Fondard, président de l'Union nationales des associations familiales (Unaf) dans un entretien publié par France Soir. "C'est un coup dur porté aux familles".

"Même si la SNCF apporte une réponse alternative en mettant en place des offres commerciales (elles seront) soumises à conditions quelquefois difficiles à atteindre, et ne seront jamais à la hauteur des engagements des politiques familiale et sociale qui doivent être assurées par l'Etat", dénonce de son côté la Confédération syndicale des familles (CSF)"

"On peut toujours s'émouvoir de la baisse du pouvoir d'achat des familles, mais encore faut-il y apporter les solutions qui s'imposent et arrêter de ponctionner toujours un peu plus les populations les plus fragilisées", ajoute l'association dans un communiqué"

La réponse de Jean-Louis BORLOO a été : "Peu importe" qui finance la carte, a déclaré Jean-Louis Borloo, car "il ne vous a pas échappé que la SNCF était possédée par l'Etat". Alors pourquoi justement transférer ce financement ?

Il a ajouté " ... que les avantages dévolus aux familles nombreuses à la SNCF seront maintenus d'une manière ou d'une autre" Ce qui est inquiétant, c'est le "d'une autre" qui nous prouve une fois de plus que la technique du "doigt mouillé" reste la base de la stratégie de ce gouvernement.

"Peu importe" qui finance la carte" déclare M; BORLOO ce n'est pas le point de vue argumenté du site Dossier Familial : "Ces prestations pourraient être remplacées par des “cartes de réductions commerciales” actuellement à l’étude à la SNCF. Elles seraient basées sur le modèle de celles déjà existantes : cartes 12-25, Senior, Escapades, Enfant +, etc. Mais la plupart d’entre elles sont… payantes contrairement à l’actuelle carte Familles nombreuses gratuite à l’exception des frais de dossier"

Et hop, encore un petit coup de rabot au pouvoir d'achat !!

En attendant, Christine Lagarde a déclaré mercredi devant le commission des Finances de l'Assemblée nationale que la prévision de croissance pour 2009 se situerait entre 1,75 et 2,25% du PIB. S'agissant de 2008, Mme Lagarde a prévu une inflation de 2,2%.

Même les plus optimistes d'entre nous ont compris que le bas de la fourchette est ce qui nous attend. Même Eric WOERTH semble avoir quitté le rivage de la béatitude cher à Madame LAGARDE puisqu'il déclarait alors qu'il était également auditionné par la commission des Finances de l'Assenblée nationale : "Ce n'est pas une bonne nouvelle, mais ce n'est pas une catastrophe"

En clair, c'est moins pire que si c'était grave ... Au fait, les 2,2% ils sont estimés sur la base d'un baril de pétrole et une parité € vs $ à quel niveau ?


Merci qui ?

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ECHEVIN

Jouer la montre ... en attendant mieux

Le SIG à t-il une petite faiblesse en ce moment ? En effet, les media semblent avoir retrouvé une petite pointe d'impertinence.

Si le Canard Enchaîné est fidèle à lui même, on peut lire des articles ou déclarations "intéressant" sur les actions et choix de notre conducator national. Florilège :

"Selon le Canard Enchaîné du 9 avril 2008, Rama Yade a énoncé 3 conditions indispensables après avoir reçu un argumentaire émanant directement de l'Elysée. Cette note avait été rédigée par le cabinet du ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et par le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, Jean-David Levitte. Intitulée "Eléments de langage", l'argumentaire précisait bien 3 conditions : "la fin des violences contre la population et la libération des prisonniers politiques, la lumière sur les événements tibétains et l'ouverture du dialogue avec le dalaï-lama". Rama Yade n'a donc fait que reprendre les termes exacts de la note de l'Elysée. Sauf qu'entre temps, le président de la République a estimé que cette position était trop rigide et qu'il ne voulait pas imposer de conditions indispensables à la Chine. Rama Yade a donc été contrainte de démentir..." Politique.net

"Aurélie Filippetti, députée PS de Moselle, a accusé mardi Nicolas Sarkozy d'être le « digne héritier de super menteur » dans le dossier de Gandrange.

"Nicolas Sarkozy est le digne héritier de super menteur. Les annonces de la direction de Mittal lundi, présentées par le gouvernement comme une avancée majeure, ne sont qu'une entourloupe. Nicolas Sarkozy n'a obtenu que du vent! Piètre résultat pour celui qui se vantait de sauver l'industrie en France », s'est insurgée la députée.

Après avoir confirmé la suppression de 575 postes à Gandrange, ArcelorMittal a annoncé lundi la création d'une centaine d'emplois sur ce site et le principe du maintien en activité, après 2012, de son haut-fourneau de Florange.

Selon elle, « les décisions annoncées » par ArcelorMittal « étaient déjà prises depuis longtemps ». « Les emplois du laboratoire de recherche et du laminoir ne concerneront pas les ouvriers menacés » et « aucune mesure n'a été formulée en direction des intérimaires et sous-traitants, a-t-elle dénoncé" L'Expansion

"Suppression de la carte famille nombreuse, RSA en baisse, chômeurs visés, pour diminuer le déficit public de la France, Nicolas Sarkozy et le gouvernement Fillon mettent en place des mesures peu populaires. Objectif, l'Etat veut faire 30 milliards d’euros d’économie d’ici 2012 ... / ... " - Le Petit Journal

Et ce n'est semble t-il qu'un début. c'est certain que notre Président va être obligé de "jouer la montre" comme le dit l'expression populaire car les français expriment de moins en moins de bonheur aux images de Monsieur et Madame. C'est clair, les français n'ont vraiment aucun goût .... mais une patience limitée.

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Le Blog du CHI

09 avril 2008

Un référendum qui passe à la trappe - Suite

Slovar vous le dévoilait dans son article : "Encore un référendum qui passe à la trappe" Nicolas SARKOZY s’apprête à défaire l’’inscription dans la Constitution française du référendum en cas d’élargissement de l’Union européenne voulue par Jacques CHIRAC.

Nous sommes donc prévenus, il n’y aura plus de consultation des citoyens dans le cadre de l’élargissement de l’Union Européenne. C’est "Le Monde" qui consacre un important article sur ce sujet en se réjouissant de cette initiative : "Et c’est tant mieux, d’après l’éditorialiste qui qualifie le référendum systématique "d’épée de Damoclès sur tout élargissement éventuel de l’Europe". Introduite en 2005, afin "de déminer la question turque pour sauver la Constitution européenne", la réforme constitutionnelle n’avait pas atteint son objectif ... / .. " Source Toute l’Europe et Le Monde

Au-dela de la diabolisation qu’ont du subir ceux qui ne veulent pas de cette Europe, il faut maintenant boire la calice jusqu’à la lie. Car ne nous voilons pas la face, la très grande majorité des élus français approuvent l’actuelle construction européenne. Il ne faut pas oublier qu’ils ont été 560 voix contre 181 sur 893 votants (liste complète des votes et votants ICI) à approuver projet de loi constitutionnelle modifiant le titre XV de la Constitution (Traité de Lisbonne)

Il y a donc désormais les bons européens, c’est à dire, ceux qui "eurobéatisent" et les mauvais européens que sont les sceptiques. Bien que nous ne nous fassions plus vraiment d’illusion sur les résultats lors du prochain scrutin européen, il nous a semblé important de prolonger notre précédent article en donnant lecture aux internautes des "Etapes du processus d’élargissement". Nous les avons trouvées sur le site "Toute l’Europe". On pourra aussi se document (anglais seulement) sur le site de la Commission Européenne EUROPA

La politique d’élargissement de l’Union européenne est régie par l’article 49 du traité sur l’Union européenne, qui dispose que tout État européen qui respecte les principes démocratiques fondamentaux de l’UE peut demander à devenir membre de l’Union. L’UE a fixé des critères politiques et économiques pour l’adhésion, ainsi que des critères liés tant aux obligations résultant du statut d’État membre qu’à la capacité administrative de mettre en oeuvre et d’appliquer la législation et les politiques de l’UE27.

Avant d’adhérer à l’Union européenne, plusieurs étapes doivent être franchies.

Le Dépôt de candidature

N’importe quel Etat peut déposer sa candidature auprès de l’Union européenne. Aucune condition n’est requise.

Le statut de pays candidat

Le traité sur l’Union européenne pose une double condition pour qu’un pays obtienne le statut de candidat : être européen et démocratique. C’est la Commission européenne qui reconnaît le statut de candidat à un pays. Attention ! Le statut de pays candidat ne préjuge en rien de l’admission de ce pays dans l’Union.

La stratégie de pré-adhésion

Une fois le pays devenu candidat, une stratégie de pré-adhésion est mise en œuvre. Elle a pour objectif de familiariser le candidat avec les procédures et les politiques de l’UE en lui offrant la possibilité de participer à des programmes communautaires et en lui accordant une aide financière. Depuis 1999, un Accord d’association et de stabilisation peut être conclu avec les pays de l’Europe du Sud-Est.

L’ouverture des négociations d’adhésion

Depuis le Conseil européen de Copenhague de 1993, trois critères doivent être réunis pour qu’un pays puisse adhérer à l’UE : maintenir des institutions stables, avoir une économie de marché ouverte et concurrentielle et souscrire aux objectifs de l’union politique, économique et monétaire.

Pour que le Conseil européen décide de l’ouverture des négociations, le critère politique (respect de la démocratie et des droits de l’homme) doit être rempli. Une fois les négociations d’adhésion ouvertes, la Commission européenne mesure l’application et contrôle le respect des trois critères de Copenhague.

Chaque candidat élabore sa position sur les 31 chapitres de l’acquis communautaire, comme base de négociation. Au cours des conférences bilatérales entre l’UE et le pays candidat, la Commission européenne veille à ce que l’acquis communautaire soit bien intégré par ce pays. Le rythme des négociations dépend du degré de préparation de chaque pays candidat et de la complexité des questions à traiter. C’est la raison pour laquelle il n’est pas possible d’estimer à l’avance la durée des négociations avec chaque pays. La signature du traité d’adhésion

Le résultat des négociations est incorporé dans un traité d’adhésion, soumis au Conseil européen pour approbation et au Parlement européen pour accord.

L’adhésion à l’UE

Après sa signature, le traité d’adhésion est transmis aux Etats membres et au(x) pays candidat(s) pour ratification, dans certains cas, par référendum . Ce traité prend effet à la date d’adhésion, et le pays candidat devient alors un Etat membre de l’UE.

Dans la mesure ou le niveau de vie des derniers pays entrants et ou les salariés de plusieurs pays de ces pays se lancent dans des mouvements sociaux d’importance, il est clair que l’élargissement va tourner à plein régime ... comme les délocalisations internes à l’Union.

Victoire des lobbies ? Certainement pas répondront les naïfs et les coeurs purs ! Nous leur conseillons toutefois l’intéressante lecture de "Groupes d’intérêts accrédités auprès du Parlement européen" c’est plus qu’édifiant ... à vous dégoûter à jamais des politiques.

Toute L'Europe
Pays candidats et candidats potentiels
Le Monde
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La légende des heures supplémentaires de Bling-bling et Lagarde

Démocratie & Socialisme - Gérard Filoche, vendredi 4 avril 2008

"Il paraît selon le pouvoir, qui n’est pas à une légende près, que « les heures supplémentaires » ça marche ! Rien de plus faux.

D’abord aucun salarié n’a la liberté d’en profiter. Aucun. Ce n’est jamais le salarié qui décide de son horaire, jamais, c’est toujours l’employeur.

Ce qui caractérise un contrat de travail est un « lien de subordination juridique permanente ». Il n’existe pas de « volontariat » en droit du travail contrairement aux légendes de la propagande mensongère officielle.

Ensuite des heures supplémentaires, il y en a des centaines de millions et nos instituts ne sont pas en mesure de les compter vraiment.

En 1993, le rapport de Jean Mattéoli, président du Conseil économique et social, commandé par Edouard Balladur, faisait état de 1, 2 milliards d’heures supplémentaires. Aujourd’hui on prétend officiellement qu’il y en aurait 900 000 millions soit 300 000 millions de moins !

Cela montre la stupidité des « calculs » qui prétendent que le nombre d’heures supplémentaires aurait récemment « augmenté » en raison de la loi « TEPA »

Mais en vérité, c’est probablement vrai, il y a beaucoup plus d’heure supplémentaires depuis l’an 2000 au moins qu’en 1993… Pour la simple raison qu’avec les 35 h il peut y avoir plus d’heures supplémentaires qu’avec les 39 h ! La durée maxima du travail n’ayant (hélas) pas été baissée, elle est restée à 48 h hebdomadaires : avec les 35 h cela permet 13 h supplémentaires par semaine au lieu de 9 h supplémentaires par semaine ! Donc forcément, depuis les 35, il y a plus d’heures supplémentaires, car malheureusement la durée effective du travail n’est pas la durée légale.

L’INSEE dans sa notice d’enquête explique qu’il n’a pas été tenu compte des entreprises de moins de 20 salariés ! C’est là qu’il y a 5 millions de salariés et là qu’il y a le plus d’heures supplémentaires !

L’INSEE dans sa notice d’enquête explique qu’elle est basée « sur les déclarations des employeurs » : qui peut croire les employeurs sur une telle question ? L’essentiel du travail dissimulé dans ce pays (85 % environ) provient des heures supplémentaires non déclarées, et celles-ci sont l’objet de 9 plaintes sur 10 à l’inspection du travail.

Si on fait des estimations, par projection, branche par branche, à partir des contrôles de l’inspection du travail, on arrive à des dizaines de grosse branches ou les véritables horaires sont plus proches de 40, 45, 50 voire 60 heures (la restauration…) que de 35 h.

En vérité nous estimons qu’il y aurait plutôt aujourd’hui 2,5 milliards d’heures supplémentaires dont la moitié non déclarées.

Alors vous pensez si les petits calculs du gouvernement, selon lesquels , il y aurait quelques dizaines de millions d’heures supplémentaires déclarées de plus sont insignifiants !

Proviennent-ils d’un effet d’aubaine ? sur la masse d’heures qui étaient déclarées, environ 50 millions seraient repérées comme ayant donné matière à application de la loi TEPA ? C’est peu, très peu, quand on sait, que dans tous les sondages, 66 % des employeurs préfèrent l’usage des heures supplémentaires à toute autre forme de flexibilité…

Y a t il des heures qui n’étaient pas déclarées ( ou sous-estimées, ou non majorées comme elles le devraient, ou présentées illicitement sous forme de « primes exceptionnelles ») et qui apparaissent maintenant sur les feuilles de paie avec l’utilisation du TEPA, c’est à dire avec le non paiement de cotisations sur celles-ci ? Sans doute, mais c’est marginal en regard de la masse de 2,5 milliards d’heures réelles dont la moitié reste dissimulée…

Enfin qu’est-ce que le non paiement de cotisations sociales sur les heures supplémentaires sinon un affaiblissement du salaire brut du salarié, compensé par l’état à l’employeur et aux caisses de protection sociale grâce à l’argent des impôts… payés par les salariés ? Sinon un tour de passe, une entourloupe ?

Seul l’employeur y gagne. Tous ces cris de victoire sur les heures supplémentaires en tiennent pas debout face aux faits. C’est de pure propagande mensongère"

Gérard FILOCHE

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BABOUSE

Offres d'emplois "raisonnables" ?

Dans les prochains jours, le gouvernement présentera un texte qui permettra de tirer les conclusions du refus de deux emplois" raisonnables", a déclaré mardi Nicolas SARKOZY.

Il a rappelé au passage que les dépenses sociales «ne peuvent continuer ainsi à alimenter le déficit et la dette"

"Transmettre à nos enfants la facture de nos dépenses de santé et de retraite via la dette, c'est profondément immoral", a-t-il affirmé.

En clair, on va s'occuper de ces S...... de Français confits dans leur égoïsme !!!

En septembre dernier, le chef de l'Etat avait déjà annoncé son intention d'instaurer, avant la fin de l'année, des sanctions "à la fois plus efficaces, plus fermes et plus justes " Il restera à définir ce qu'est une offre d'emploi "raisonnable".

Si les partenaires sociaux ne se saisissent pas du sujet avant la fin de l'année, la responsabilité en reviendra à l'Etat.

Il y a fort à parier que cette mesure va en premier lieu frapper de plein fouet les chômeurs de plus de 50 ans.

Car, il faut le rappeler :

"Avec un taux d’emploi de 40,1% des hommes de 55 à 64 ans, la France se classe au 26ème rang parmi les pays de l’Union Européenne. Pour les femmes de la même tranche d’âge, le taux d’emploi ne dépasse pas 35,2% De même, le taux d’emploi des plus de 50 ans en France est inférieur à la moyenne de la zone euro, elle-même très éloignée des performances des Etats-Unis ou du Japon. Au sein de l’Europe des 15 en 2002, seuls l’Italie et l’Autriche affichaient des taux d’emploi encore plus médiocres.
Les salariés peu qualifiés les plus touchés

Plus en détail, ce sont surtout les salariés peu qualifiés qui éprouvent de grandes difficultés à se maintenir en emploi et retrouver un emploi après 50 ans. Secteur par secteur, c’est dans l’industrie que les salariés sortent le plus tôt de l’emploi.

Les plus de 50 ans écartés du marché du travail
La pratique du retrait anticipé du marché du travail

Motivés par l’objectif de lutter contre le chômage, les pouvoirs publics - souvent avec l’accord des partenaires sociaux - ont développé dans le passé des dispositifs de préretraite pour les travailleurs âgés. Depuis une dizaine d’années l’accès aux préretraites publiques a été considérablement restreint. Cependant, les pratiques de cessations anticipées d’activité demeurent courantes.
Un chômage de longue durée chez les salariés âgés

Les salariés de plus de 50 ans connaissent des difficultés de reclassement importantes dès lors qu’ils perdent leur emploi. Ils sont particulièrement touchés. Sources Ministère du Travail

Laurent WAUQUIER s'est montré un peu plus précis sur cette notion d'emploi "raisonnable". C'était sur RMC

Extraits :

"De l'autre côté, il faut que ce soit aussi équilibré et qu'il y ait des devoirs en contrepartie si on vous propose deux offres d'emploi raisonnables. Raisonnable, cela veut dire grosso modo dans la branche professionnelle dans laquelle vous êtes. On peut aussi permettre de rebondir dans une branche plus dynamique"

En ce cas, les salariés de GRANDANGE vont être ravis de "rebondir dans une branche plus dynamique" car, dans la mesure où leur région n'offre plus aucune activité correspondant à leur branche professionnelle peut être trouveront-ils dans les environs quelques tiers ou quart temps. Et il faudra les prendre. Faute de quoi ?

En fin de compte, notre président ne fait que reprendre à son compte le système britannique de l'emploi qui veut que les chômeurs sont des parasites qui vivent beaucoup mieux que les salariés.

Ce n'est absolument pas le cas de la France argueront les thuriféraires de notre Président puisqu'il a installé il y a quelques mois un certain Martin HIRSCH afin de développer le RSA qui doit (en théorie) permettre aux titulaires du RMI de sortir de la "trappe à misère".

On peut d'ailleurs lire ce matin avec quelle constance notre Président définit l'avenir de ce "formidable outil"

"Nicolas Sarkozy a prévenu que le RSA, actuellement en discussion avant une généralisation prévue début 2009, devrait être "calibré en fonction des disponibilités financières qui sont les nôtres"

Faute de chasser la fraude et l'évasion fiscale, celle aux allocataires a commencé. Il est décidément bien coûteux le paquet fiscal ... pour ceux qui n'en bénéficient pas.

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BAUER

08 avril 2008

Congrès du PS : Décevoir serait irrémédiable

La très belle victoire accordée par les Français aux candidats de la gauche aux élections municipales montre que ceux-ci ont accepté de « passer l’éponge » sur la désastreuse pré campagne présidentielle de 2007.

Cette victoire qui n’était pas acquise (compte tenu des enjeux locaux liés à cette élection) est un message fort des français auquel le Parti Socialiste ne peut répondre par des combats fratricides ou des luttes de couloirs. Les Français n’ont que faire des subtiles nuances entre les différents courants et des accords de circonstance.

Le prochain congrès doit à mon sens être porteur d’une détermination commune. Dans le cas contraire, il sera destructeur à jamais.

Les Français à trois reprises ont refusé la magistrature suprême à un(e) socialiste tout en premier lieu parce que le candidat a eu peur d’indisposer un électorat qui dans tous les cas de figure lui était hostile ensuite à cause de débats, propos et basses manœuvres que même la droite n’aurait osé imaginer.

Etre au service des français. C’est accepter que l’ambition personnelle (ou partisane) cède la place à la notion de bien commun. Ce congrès doit être celui du retour aux fondamentaux au détriment d’hypothétiques alliances ou compromis.

Les Français attendent du Parti Socialiste des réponses à la mondialisation (qui n’est heureuse que pour une poignée), au devenir du droit du travail (la flexisécurité est un leurre) à la distribution de subventions publiques à des entreprises qui délocalisent, à toutes les formes de précarité ou de nouvelle domesticité (emplois à la personne tiers ou quart temps), la pénibilité du travail.

Ce congrès sera t-il, au grand dam de tous ceux qui croient dans la gauche, celui de la « béquille » à un capitalisme financier de plus en plus destructeur ?

Le congrès ignorera t-il les manifestations de salariés européens comme celle qui se déroule en Slovénie au nom d’une sociale démocratie « apaisée » ? Acceptera t-il que des salariés de l’union européenne puissent venir travailler dans notre pays en étant régis par un contrat de travail étranger ?

Si les socialistes dans leur ensemble reconnaissent l’économie de marché : « Il y a longtemps que les socialistes français, comme les autres socialistes et sociaux-démocrates en Europe, ont accepté d’agir dans le cadre de l’économie de marché. Avec souvent de meilleurs résultats que les gouvernements libéraux ou conservateurs en matière de croissance, de création d’emploi et de réduction des déficits, comme ce fut le cas notamment en France avec le dernier gouvernement socialiste que le pays ait connu, celui de Lionel Jospin.

Il peut donc sembler étrange de reposer aujourd’hui encore la question de notre rapport au marché. Et pourtant, force est de constater que les socialistes ne semblent toujours pas au clair sur ce point … » Source Blog de la rénovation

Le congrès doit pourtant définir des solutions économiques alternatives.

Les entreprises multinationales bien aidées par la liberté de circulation des capitaux et un droit social européen inexistant créeront de moins en moins d’emplois au fur et à mesure que l’Union européenne continuera son élargissement. S’il faut concentrer ses efforts sur les entreprises de petite taille, il ne faut pas pour autant se limiter au modèle strictement marchand.

L’économie sociale de marché et l’économie solidaire (très présentes dans des régions dirigées par des socialistes) seront-elles privilégiées ou devrons-nous nous contenter de 10 lignes de bonnes intentions comme dans le programme présidentiel du Parti Socialiste pour 2007 ?

Les banques seront-elles obligées de consacrer une part de leurs bénéfices au financement d’entreprises ou de projets solidaires ?

Les fameuses subventions publiques évoquées plus haut seront-elles affectées au développement d’entreprises et d’emplois qui ne sont pas simplement basés sur la logique unique du profit ?

Lors de ce congrès, que les échanges soient « chauds » ou « musclés » importe peu à partir du moment ou seule l’unité est un objectif.

Jaurès disait : « Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots » Espérons que ce congrès n’en apporte pas la preuve.

Décevoir serait irrémédiable !!!

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Paris - Croque Note - 2007

07 avril 2008

Ne jamais mélanger les torchons et les serviettes

Ah, ils sont beaux nos dirigeants avec cette affaire de J.O. chinois. Entre ceux qui affirment boycotter ... la cérémonie d'ouverture et ceux qui se dépêchent de ... ne prendre aucune position, on est vraiment consterné.

Quelques réactions au fil :

"Nicolas SARKOZY appelle à la retenue et à la fin des violences par le dialogue au Tibet. Il a adressé un message au président Hu Jintao lui faisant part de sa profonde émotion à la suite des événements tragiques récents" - Paris 24 mars 2008

Déclaration de l’Union Européenne sur la situation au Tibet (29 mars 2008)

"Les 27 ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne et la Commission européenne ont débattu de la situation au Tibet. Ils ont réitéré leur grande inquiétude à l’égard des événements survenus dans la région autonome chinoise du Tibet.

L’Union européenne tient à condamner toute forme de violence et à présenter ses sympathies aux victimes. L’Union européenne appelle à l’arrêt de la violence et réclame que les détenus soient traités en conformité avec les normes internationales. L’Union européenne exige la transparence des informations et, par conséquent, le libre accès des médias au Tibet. L’Union européenne prend note du récent engagement du dalaï-lama à la non-violence et à l’autonomie, non à l’indépendance, du Tibet.

Elle appelle à un dialogue concret et constructif en vue d’aborder des questions essentielles, comme celle de la sauvegarde de la langue, de la culture, de la religion et des traditions tibétaines. L’Union européenne entend suivre avec beaucoup d’attention la situation des droits de l’homme en Chine."

Cette "belle" indignation va t-elle jusqu'à frapper au portefeuille le gouvernement chinois au travers de son industrie ?

La réponse nous est apportée par le Quotidien du Peuple qui affiche ( au moment où nous mettons cet article en ligne) une magnifique bannière à l'effigie de notre Président (voir ci-dessous)

Le Quotidien du Peuple (VF)

Augmentation des investissements étrangers dans l'ouest de la Chine

L'augmentation de l'utilisation des investissements étrangers dans les régions ouest de la Chine dépasse la moyenne nationale des 128 points de pourcentage sur les deux premiers mois de l'année, a déclaré un responsable du ministère du commerce ce dimanche 6 avril 2008.

Durant les deux premiers mois de l'année 2008, l'utilisation actuelle des régions occidentales des investissements étrangers était de 1 393 milliards de dollars (883 milliards d'euros), plus du double par rapport à la même période en 2007. 254 compagnies étrangères au total ont été autorisées à investir dans la région, a dit Ji Xiaofeng, un responsable ministériel en charge de la gestion des investissements étrangers lors du 12ème Forum du commerce et des investissements pour la coopération entre l'est et l'ouest de la Chine.

Ji Xiaofeng a attribué cette augmentation aux politiques préférentielles pour les investissements étrangers dans les régions centrales et ouest. Elle a dit que le ministère préconisait le transfert des investissements étrangers des régions est vers les régions ouest et encourageait les gouvernements locaux à utiliser les investissements d'une façon innovante.

... / ...

D'après les statistiques disponibles, un quart des revenus fiscaux du pays proviennent des compagnies étrangères. D'ici la fin février, le nombre de compagnies étrangères s'élevait à 637 000 au niveau nationale et le montant actuel des investissements étrangers utilisés avait atteint les 781,1 milliards de dollars (498,3 milliards d'euros). Durant les deux premiers mois de l'année, 4 372 investisseurs étrangers se sont rendus en Chine et les investissements étrangers ont augmenté de 75% pour atteindre les 18,1 milliards de dollars ... / ...

En 2007, le montant d'exportation des produits de haute technologie chinois a dépassé 347 milliards de dollars. La puissance de ce secteur chinois a déjà occupé la deuxième place et sa part de marché, première place dans le monde.

Lors d'une conférence tenue le 6 avril à Xi'an, capitale du Shaanxi, un fonctionnaire de la Commission du développement et de la réforme a déclaré que de 2000 à 2007, la part de marché des produits de haute technologie chinois dans le mondé a atteint 20%, tandis que la production d'ordinateurs, portables et vaccins ainsi que d'autres produits est la plus importante dans le monde ... / ...

Source: le Quotidien du Peuple en ligne

Oui, mais là, vous comprenez mon pauvre monsieur, il en va des intérêts économiques ... et puis les accords de l'OMC ... les fonds souverains qui évitent la faillite des banques américaines ... Non on ne peux pas.

C'est vrai qu'il serait nécessaire que les Tibétains et dissidents chinois comprennent qu'on ne peut s'interroger et vilipender le gouvernement chinois que lorsque celui-ci obtient les jeux olympiques !!! Pour le reste ...

Malheureusement pour eux dans quatre ans, les jeux auront lieu en Europe. Loin, très loin ... Le boycott économique : Impossible. Et oui, ne jamais mélanger les torchons et les serviettes ...

Au fait, est-il utile de remercier

VOLKSWAGEN (qui mettra ainsi à la disposition des différents officiels, membres de l'organisation et évidemment athlètes, 4350 Volkswagen, 650 Skoda et 1000 Audi)
ADIDAS
OMEGA
COCA COLA
KODAK
VISA
... / ...

Au fait, si par aventure les consommateurs ... Non on ne peut pas vous dis-je !!!

Droits de quoi ?

Rama Yade, secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme, a démenti samedi avoir parlé de conditions à la présence du président Nicolas Sarkozy à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Pékin, le 8 août.

A deux jours du passage de la flamme olympique à Paris, Rama Yade avait fait monter la tension en évoquant dans une interview accordée au journal Le Monde "trois conditions indispensables" pour que le chef de l'Etat assiste à la cérémonie d'ouverture, parmi lesquelles l'ouverture d'un dialogue entre la Chine et le dalaï-lama, le chef spirituel des Tibétains accusé par Pékin d'avoir fomenté les récents troubles au Tibet.

Dans l'entretien retranscrit par Le Monde, Rama Yade explique que le chef de l'Etat "prendra sa décision au regard de l'évolution des événements actuels et s'exprimera après avoir consulté nos partenaires européens, ... Source L'express

Sans commentaire ...

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