11 novembre 2011

L'Elysée et l'UMP veulent-ils la peau du Medef et de la CGPME ?

Le Medef, la CGPME et l'UPA, ne sont pas représentatives des entreprises françaises et sont des gouffres financiers ! De qui ces révélations ? Eh bien, de la Fondation Concorde, un think tank patronal proche de l'UMP, qui envisagerait de prendre leur place !

Pas représentatifs les organisations d'employeurs ? On s'en doutait un peu. Tout d'abord parce que celles-ci sont exclues de l'obligation de prouver leur représentativité.

Si la loi de modernisation du dialogue social a obligé les syndicats de salariés à prouver leur représentativité, il n'est est pas de même pour les organisations d'employeurs. En effet, nous dit Jean-François Paulin, Maître de conférences en droit privé, IUT, Université Lyon 1 : « (...) Curieusement cependant, sans doute en raison du très faible taux de syndicalisation des travailleurs, seule la représentativité des organisations syndicales de travailleurs a été discutée et réformée alors que celle des organisations patronales pose les mêmes problèmes (...) » Cette particularité fait qu'aujourd'hui : « (...) pour le ministre du travail, seules trois organisations d’employeurs (MEDEF, CGPME et UPA) sont légitimes pour intervenir dans le champ interprofessionnel (...) » Sans avoir bien entendu à apporter la moindre justification sur leurs effectifs.

Ce qui n'a pas empêché Laurence Parisot de déclarer : « N’ayons pas peur de nous demander si nous ne devrions pas favoriser une recomposition du paysage syndical. Si les syndicats étaient un peu moins nombreux, ils seraient un peu plus forts. L’éclatement syndical est un handicap pour la mise en place d’un vrai dialogue social. »

Et d'ajouter, lors de l'Université du Medef en 2010 : « la question de la représentativité patronale n’est pas une priorité »

Or, on apprend par la Fondation Concorde, le très droitier think tank patronal que : « (...) Medef, CGPME et UPA ne sont pas aussi représentatifs qu’il y paraît. Pour preuve, le taux moyen d’adhésion ne dépasse pas 8 %. La participation aux élections consulaires plafonne à 17 %. à la place des actuelles chambres de commerce et d’industrie, chambres des métiers et syndicats patronaux qui se chevauchent sur fond de rivalité (...) » De plus ces organisations seraient trop coûteuses pour le service apporté et fonctionneraient suivant des principes que n'aurait pas renié feu le politburo soviétique : « (...) la représentation patronale actuelle résulte d’un empilement de niveaux de représentation et d’une juxtaposition de métiers et de branches, héritage des réformes de l’après-guerre, qui ne répondent plus aux exigences actuelles d’une économie immergée dans la mondialisation (...) »

Et la Fondation Concorde de proposer la création de la « Maison des entreprises » qui se substituerait aux actuelles organisations d'employeurs et deviendrait ainsi l’interlocuteur unique des pouvoirs publics et des syndicats de salariés. La Fondation proposant un argument choc, pour rallier les entreprises à leur projet : « (...) de réduire de moitié les contributions des employeurs, en préservant les finances publiques (...) »

On aura, toutefois soin, avant d'applaudir à ces propositions de se renseigner sur ces « gestionnaires avisés ». En effet, il se pourrait bien que cette offensive, ne soit qu'un règlement de compte entre l'Elysée et les actuelles organisations patronales, qui ont pris un malin plaisir à torpiller, un certain nombre de projets, comme la répartition des bénéfices ou la prime dividendes voulues par le Président de la République.

Car, si le Président de la Fondation Concorde qualifie son organisation d'indépendante, il indique clairement qu'elle est politiquement proche de l'actuelle majorité gouvernementale, précisant par ailleurs sa participation étroite à la préparation de projets pour le RPR devenu UMP entre 1999 et 2002. Il ajoute d'ailleurs : « Grâce à un réseau comprenant des ministres, un grand nombre de parlementaires et d’élus locaux son ambition est de stimuler et d’encourager les réformes »

Il ne vous étonnera donc pas de trouver une partie du gratin de l'UMP dont plusieurs ministres en exercice parmi les participants à leurs activités : « Gilles Carrez, Luc Chatel, Jean-François Copé, Bernard Debré, Luc Ferry, François Fillon, , Claude Goasguen, Alain Juppé, Roger Karoutchi, Nathalie Kosciusko-Morizet, Pierre Lellouche, Hervé Mariton, Hervé Morin, Hervé Novelli, Valérie Pécresse (...) » Dernière précision qui vaut son pesant d'or : La Fondation compte au nombre de ses membres ... Guillaume Sarkozy, le frère du président et délégué général actuel de Malakoff Médéric ... Etonnant non ?


Source : Fondation Concorde : Oct. 2011 - Renforcer la voix du monde de l'entreprise - projet pour moderniser la représentation patronale

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Wikipedia

10 novembre 2011

Novelli, Madelin, Longuet : Au secours ! les libéraux de l'UMP reviennent !

Les libéraux de l'UMP sont formels : « pas question d'accepter que la mondialisation soit le bouc émissaire de la crise actuelle ». Leurs boucs à eux se nomment : L'Etat, les 35H00 et les fonctionnaires !

Il ne se passe pas un jour sans que la Droite Populaire, la Droite Sociale, la Droite Rurale, les Humanistes et les libéraux, composantes de l'UMP ne nous gratifient d'idées ou propositions allant du plus incongru au plus provocateur en passant par le plus rétrograde.

A ce « concours Lépine » des idées de droite, les libéraux de l'UMP avaient été oubliés au profit de leurs amis de la Droite Populaire et la Droite Sociale grands pourfendeurs des immigrés et assistés de tous poils.

C'est donc pourquoi, les animateurs de la droite libérale : Gérard Longuet, Hervé Novelli, Alain Madelin, Jean-Pierre Raffarin et le petit nouveau Luc Chatel on décidé de monter au créneau pour essayer de faire intégrer leurs « valeurs » dans le programme 2012 du Président pas encore candidat.

Face à la plus grave crise économique et financière jamais connue, un chômage endémique et une récession qui nous pend au nez et qui selon l'OIT : « pourrait se traduire par une pénurie massive d’emplois parmi les pays membres du G20 l’an prochain (...) se concrétisant par un manque de 40 millions d’emplois dans les pays du G20 pour la seule année prochaine, puis un déficit bien plus important en 2015 (...)

Le « lou ravi » du libéralisme, Hervé Novelli (qui dit-on, est très écouté par Jean-François Copé) affirme : « pas question d'accepter que la mondialisation soit le bouc émissaire de la crise actuelle, due aux Etats surendettés. La mondialisation est au contraire une chance, les gagnants étant ceux qui savent s'adapter »

Et qui sont ceux qui doivent s'adapter ? Et bien selon les libéraux de l'UMP ce sont les salariés !

Nos libéraux faisant fi de la difficulté croissante, pour les français de trouver ou conserver leur emploi, proposent tout simplement d'officialiser une demande récurente du Medef : Laisser les partenaires sociaux fixer librement l'horaire de travail sans intervention de l'état ou des parlementaires.

Le « professeur » Novelli propose donc de mettre en place la : « primauté du contrat par rapport à la loi, notamment pour en finir définitivement avec les 35 heures et négocier la durée du travail entreprise par entreprise ou, à défaut, branche par branche (...) »

Ce qui reviendrait, une fois des accords signés avec des «syndicats maison », ou d'employeurs à employés, de pouvoir faire travailler les salariés 48H00 hebdomadaires ( adieu les heures supplémentaires ) alors que plus de cinq millions de français, chômeurs à temps complet ou partiel ambitionneraient de travailler ... au moins 35 H00 !

Bon, pour les salariés du privé, c'est réglé, passons maintenant à la bête noir des libéraux de l'UMP : Les fonctionnaires !

Novelli et ses amis ont un modèle : Le Canada où le statut de fonctionnaire est réservé aux seules missions régaliennes ( police, justice et défense ) Ils proposent donc que : « (...) Les fonctionnaires en exercice (...) à leur départ en retraite (...) seraient remplacés par des contractuels de droit privé remplissant des missions de service public (...) »

Ils sont un peu moins précis en ce qui concerne ceux de l'éducation et l'hôpital, dont : « la question serait tranchée lors d'états généraux de la dépense publique, incluant les partenaires sociaux (...) » Et comme le Medef a indiqué que le privé était beaucoup plus performant que l'hôpital public ...

Luc Chatel, le nouveau converti, qui cite Churchilll : « Je vous promets du sang et des larmes (...) « mais à la fin je vous conduirai à la victoire » en profite pour plaider pour « une nouvelle prospérité », estimant que « la croissance est en nous si nous la voulons »

Fantasmes d'une petite troupe de nostalgiques, direz-vous ? Soyez vigilants, car le futur programme du Président pas encore candidat, dont le slogan devrait probablement être : « un président courageux qui protège la France et les Français » pourrait bien contenir quelques morceaux de cette « une nouvelle prospérité » à vos dépends !


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Durable

09 novembre 2011

Recul de l'âge de la retraite : Petites économies et ... grande détresse !

Noyée dans les mesures de rigueur budgétaire, l’accélération de la réforme des retraites voulue par le gouvernement va provoquer de nombreuses situations de détresse pour les salariés et surtout chez les chômeurs âgés !

Xavier Bertrand était tout fier de déclarer au Nouvel Obs, sur la dernière modification de la réforme des retraites : « C’est moi qui ai eu cette idée sur les retraites » Ajoutant avec sa compassion habituelle : « Ce n’est pas un effort simple : pour les personnes nées en 1955, cela représente quatre mois de travail en plus (...) »

Quelle est la réalité de cette modification ?

Première punition

Europe1 nous donne une première réponse : « (...) Avec les nouvelles règles imposées par le gouvernement, les chômeurs sur le point de partir à la retraite vont se retrouver pendant plusieurs mois sans ressource. La raison ? Ils auront épuisé leurs droits aux allocations chômage mais n'auront pas, pour autant, atteint le nouvel âge légal de départ à la retraite (...) »

Deuxième punition

De plus , il ne faut pas oublier que : « Selon toute vraisemblance, l’âge du taux plein devrait ainsi passer à 65 ans et 9 mois pour les assurés nés en 1952, à 66 ans et 2 mois pour ceux nés en 1953, 66 ans et 7 mois pour ceux nés en 1954 et 67 ans pour ceux nés en 1955 et après (...) » nous dit Capital

Devant quoi notre ministre brandira l'allocation transitoire de solidarité (ATS) remplaçante de l'allocation équivalent retraite (AER) destinée à ceux qui privés d'emploi, n'ont pas atteint l'âge minimum de départ à la retraite.

Oui, sauf que ce que l'ATS n'est ouverte qu'aux chômeurs qui ont plus de 60 ans aujourd'hui !

Que vont devenir tous les autres ?

Pas grand chose si l'on en croît les résultats du baromètre seniors publié le 8 novembre par France Retraite et Add'if. En effet, on y apprend que concernant la stratégie dédiée aux seniors issue du plan d’action relatif à l’emploi des salariés âgés imposé par le gouvernement : « (...) seules 11% des entreprises ont fait part de leur intention d'embaucher des salariés âgés (...) »

On notera au passage la réaction de Laurence Parisot autoproclamée représentante des 100% des entreprises françaises, qui a trouvé : « extraordinairement rassurant l'accélération de la réforme de retraites » ajoutant même qu'elle y voyait : « un signe très encourageant »

Sans commentaire !


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Le Figaro

08 novembre 2011

Education nationale : Les « bricolages » statistiques de Luc Chatel ?

Selon le Collectif Interstat, Luc Chatel bloquerait la parution de plusieurs indicateurs gênants et aurait recours à un organisme dépendant de son ministère pour améliorer les chiffres en sa faveur.

Interstat le Collectif de syndicats de l'INSEE et des services ministériels accuse dans un communiqué du 2 novembre, Luc Chatel, le ministre l'éducation nationale de se livrer à un vilain jeu. Ils l'expliquent au travers d'un tract publié le 2 novembre dernier.

Que déclare le Collectif ?

« Interstat, collectif de syndicats de l’Insee et des Services statistiques ministériels (SSM), doit s’insurger une nouvelle fois contre les pratiques de nos dirigeants politiques. L’indépendance de la Statistique publique, désormais inscrite dans la loi depuis la Loi de modernisation de l’économie d’août 2008, est une réalité que les agissements des gouvernements et de leurs entourages tentent de remettre en cause.

Comme en 2008, il nous faut rappeler au ministre de l’Éducation nationale, que la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp) n’est pas un service statistique dont il serait le seul utilisateur, mais qu’elle fait partie du service statistique public. À ce titre, elle produit les données relatives à l’Éducation sur lesquelles s'élabore le débat public (...) Les études portent sur des sujets aussi variés que le nombre d’élèves dans les classes, la prévision de l’évolution de ce nombre d’élèves, le nombre de professeurs en postes, recrutés, les résultats au baccalauréat, au brevet (...) »

Interstat fait référence à la conférence de presse de Luc Chatel de ren­trée du 1er sep­tembre dernier, au cours de laquelle, en s'appuyant sur des statistiques, il se flattait de l'amélioration, malgré l'augmentation de leur nombre, de leurs compétences, bien que le nombre d'enseignants soit en baisse !

Et Interstat d'expliquer que le ministre a utilisé un subterfuge : « Ces résul­tats sont pour­tant sujets à cau­tion: alors que jus­qu'au milieu des années 2000 les enquêtes dont sont tirés ces résul­tats étaient conçues et réa­li­sées conjoin­te­ment par des sta­tis­ti­ciens et des ensei­gnants, elles sont à pré­sent menées par la Direction péda­go­gique du minis­tère (Dgesco) (...) »

Qui est la Dgesco ?

Selon leur site web la Dgesco : « élabore la politique éducative et pédagogique ainsi que les programmes d'enseignement des écoles, des collèges, des lycées et des lycées professionnels ». La lecture des ses attributions ne mentionne en aucun cas la moindre expertise dans le domaine statistique.

Ce que confirme Interstat : « (...) réa­li­sa­tion et l'exploitation d'enquêtes de ce type ne fait pas par­tie a priori des mis­sions de la Dgesco (...) »

Des statistiques pas vraiment indépendantes ?

C'est ce que laisse entendre Interstat en précisant que : « (...) La publi­ca­tion des résul­tats moins flat­teurs d'opé­ra­tions conduites en paral­lèle par la Depp nest pas auto­ri­sée (...) »

Justement qu'en est-il des résultats publiés par la Depp ( Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance ) ?

« (...) sur douze Notes d’informations annuelles annoncées dans le programme de travail 2011, et qui devaient être publiées entre janvier et juillet 2011, seules quatre ont été publiées pendant cette période (...) Aucune des treize Notes d’informations occasionnelles, portant sur des thèmes moins récurrents, n’est accessible. Des publications validées et prêtes à être diffusées sont retenues en attendant une éventuelle communication du ministre sur le sujet, ou un moment plus propice pour qu’elle ne génère pas de polémique dans le débat social (...) »

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Évolution du nombre de Notes d'Information publiées par les services statistiques de l'Éducation depuis 2000 - Source Interstat

On ne peut rien leur cacher !

Quant à Luc Chatel, que VousNousIls, l'E-mag de l'Education, et Le Monde ont essayé d'interroger, la réponse a été nette et claire : « Le ministère de l'éducation n'a pas souhaité réagir » et dans la mesure où qui ne dit mot ...


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Montesquieu Volvestre

07 novembre 2011

La très belle « prime dividendes » des salariés ... de l'UMP ?

Alors que le gouvernement avec l'assentiment de l'UMP, doit annoncer aujourd'hui de nouvelles mesures d'austérité, on apprend que les salariés de l'UMP vont toucher de de 1.000 à 2.000 euros au titre ... de la « prime dividendes » !

La Prime dividendes inventée par le Président de la République pour récompenser les « efforts consentis par les salariés pendant la crise » est, on le sait aujourd'hui, un flop monumental ! Ce qui n'avait pas empêché Xavier Bertrand de justifier cette mystification en déclarant : « Pour certaines entreprises, c'est 150 euros, d'autres 200, d'autres 600 (...) s'il n'y avait pas eu cette loi, on ne toucherait rien du tout (...) »

On pourra s'étonner toutefois que ce dernier n'ait publié aucun communiqué ou réaction enthousiastes au sujet du seul endroit en France où les salariés vont toucher une prime de 1000 à 2000 euros !

Il faut dire, à sa décharge que les 120 heureux salariés récompensés pour avoir fait des efforts pendant la crise, ne travaillent pas dans une entreprise mais ... à l'UMP, si l'on en croît le dernier numéro du JDD qui a publié hier une brève dont nous vous donnons ci-dessous l'intégralité.

« Les 120 salariés de l’UMP vont recevoir l’équivalent d’un 13e mois au titre de la « prime dividendes » créée par le gouvernement. Le montant sera compris entre 1.000 et 2.000 euros. Jean-François Copé fait observer que l’UMP a choisi d’être exemplaire puisque cette prime est obligatoire seulement pour les entreprises versant des dividendes à leurs actionnaires»

On rappellera pour mémoire à Jean-François Copé, les termes de : « Loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2011 qui institue la « prime dividendes » , également appelée « prime de partage » des profits »

« (...) Plusieurs critères définissent les sociétés concernées par le versement de la prime dividendes : Type de sociétés concernées : sociétés commerciales (SA, SAS, SARL, SNC...)

Versement des dividendes aux associés ou actionnaires : la société doit avoir attribué à ses associés ou actionnaires des dividendes, dont le montant par part sociale ou par action est en augmentation par rapport à la moyenne des dividendes par part sociale ou par action versés au titre des deux exercices précédents
(...) »

A moins que l'UMP n'ait changé de statut et que ses dirigeants n'aient perçu des dividendes, on voit mal en quoi cette prime « exemplaire » est justifiée !

Autre particularité de cette « prime dividendes » : Elle proviendra en tout ou partie des subventions publiques aux partis politiques ( 54 019 008 € en 2009 - CNCCFP Page 5 )

Quant à la santé financière de l'UMP, nous l'évoquions en décembre 2010 : « L'UMP, qui accusait un déficit de 30 millions d'euros après la présidentielle de 2007, table sur un retour à l'équilibre en 2011, a déclaré à l'AFP son trésorier Dominique Dord (...) Et pour ce qui concerne les comptes de 2010, celui-ci prévoit : (...) un déficit réduit à 3 à 4 millions d'euros à la fin de l'année, pour un retour à l'équilibre en 2011 (...) »

Cela n'avait pas empêché l'UMP, en juin 2010, de se lancer dans l'acquisition de son nouveau siège de 5 500 m2 « baigné de lumière », situé au 238, rue de Vaugirard, pour un montant de 40 millions d'euros, qu'elle allait, selon Xavier Bertrand, emprunter. Les conditions du prêt étant très probablement liées au versement du financement public issu des futurs résultats électoraux de l'UMP en 2012 et à la générosité des donateurs privés !

Donc, vous constaterez que tous les critères retenus pour le versement d'une « prime dividendes » sont bien réunis !

Allons, ne boudons pas notre plaisir, puisque 120 salariés français vont toucher beaucoup plus que les 1000 euros, suggérés à l'origine, par François Baroin. Ce qui devrait mettre du baume au coeur des salariés dont quelques uns se sont vu proposer en moyenne 300 euros et les autres de 8 à 20 euros ou même ... rien du tout !


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